En tant que consultant, j’ai entendu les mêmes vieilles histoires encore et encore. C’est l’éternelle condition humaine de l’entretien différé. Voici mon point de vue sur les sept principales raisons pour lesquelles les bâtiments ne sont pas suffisamment entretenus et pourquoi chacune de ces raisons est basée sur une logique erronée.
1. Nous ne pensons pas que cela soit nécessaire
Ce groupe n’est pas convaincu que l’entretien offre un retour sur investissement et considère donc qu’il s’agit d’un gaspillage d’argent. C’est ce que j’appellerai le problème « Prouvez-le-nous ». Une partie de la solution consiste à démontrer comment la maintenance peut prolonger la durée de vie des éléments du bâtiment, ce qui permet de retarder les dépenses importantes. La maintenance permet également d’atténuer les coûts des arrêts, des pannes et autres défaillances, ce qui permet d’économiser de l’argent. Les experts en Ravalement de façade Nantes vous en parle plus en détails si vous souhaiter avoir des informations complètes à ce sujet. Contactez-le.
2. Nous ne voulons pas y penser avant d’y être absolument obligés
Ce groupe adopte l’attitude « si ce n’est pas cassé, ne le réparez pas ». Ils préfèrent faire transpirer l’actif, le faire fonctionner jusqu’à l’échec et essayer l’approche juste-à-temps. Il s’agit là d’un raisonnement erroné, que j’appelle le problème de « l’attentisme ». Une partie de la solution consiste à démontrer que la gestion réactive est comme une corde raide : elle a des conséquences inattendues. Cette approche coûtera plus cher à long terme en termes monétaires et par d’autres moyens douloureux.
3. Nous ne nous soucions pas de ce qui se passe
Ce groupe adopte la mentalité de l’autruche en faisant l’autruche. Il s’agit d’une attitude à courte vue, que j’appellerai le problème du « jusqu’au-boutisme ». La solution consiste à souligner que cette façon de penser est irresponsable. La réalité est que rien n’est éternel. Il peut être nécessaire de renvoyer ces propriétaires aux exigences légales, aux procès, aux amendes et aux pénalités.
4. Nous ne savons pas ce que l’on attend de nous
Ce groupe n’a pas pris le temps de s’éduquer sur les principes fondamentaux de la propriété des bâtiments. Il s’agit d’une pensée indisciplinée, et je l’appellerai le problème « Nous sommes confus ». Une partie de la solution consiste à offrir une formation pour améliorer le niveau de compréhension et d’autonomie des propriétaires.
5. Nous pensions que notre bâtiment était entretenu
Ce groupe présente certaines similitudes avec le groupe précédent, mais diffère en ce qu’il n’avait pas conscience de son statut. Ils sont pris par surprise. C’est ce que j’appelle le problème de « l’ignorance est une bénédiction ». Une partie de la solution consiste à fournir un rapport d’état pour réveiller le groupe et à mettre en place des systèmes et des procédures avec les contrôles et les équilibres nécessaires pour maintenir le programme de maintenance sur la bonne voie.
6. Nous n’avons pas assez d’argent pour le faire
La vie consiste à équilibrer les demandes de besoins concurrents. Nous avons besoin d’argent pour l’assurance, pour les services publics, pour de nombreuses choses, et aussi pour l’entretien. C’est ce que j’appelle le problème « Nous ne pouvons pas nous le permettre ». La solution consiste à élaborer un schéma de hiérarchisation approprié pour concilier les choses urgentes et les choses importantes. Il est important que ces propriétaires comprennent que cela coûtera plus cher à long terme si le bâtiment n’est pas entretenu correctement.